jeudi 29 juillet 2010

les plaisanteries de l'incroyable Nasreddin






Qui vous font confiance


Un voisin vient à la porte de la cour de Mulla Nasreddin. Le Mulla sort pour le rencontrer dehors.
Est-ce que « cela vous dérangerait, Mulla, » le voisin demande-t-il, « me prêtant votre âne aujourd'hui ? J'ai quelques marchandises à transporter à la prochaine ville. «
Le Mulla ne se sent pas incliné pour prêter dehors l'animal à cet homme particulier, cependant ; ainsi, pour ne pas sembler grossier, il répond :
« Je suis désolé, mais je l'ai déjà prêté à quelqu'un d'autre. »
Soudainement l'âne peut être broyer entendu fort derrière le mur de la cour.
« Vous avez menti à moi, Mulla ! » le voisin hurle. « Là il est derrière ce mur ! »
« Ce qui vous voulez dire ? » le Mulla répond avec indignation. « Qui vous plutôt croire, un âne ou votre Mulla ? »

Goûtez la même chose

Les enfants ont vu Hodja venir de la vigne avec 2 basketfuls des raisins sur son âne, a recueilli autour de lui et lui a demandé de leur en donner.
Hodja a pris un groupe de raisins, l'a coupé vers le haut en morceaux et a donné à chaque enfant par morceau.
« Vous avez tellement, mais vous nous avez donnés tellement peu, » les enfants se sont plaints.
« Il n'y a aucune différence si vous avez un basketful ou un petit morceau. Ils tous goûtent la même chose, « Hodja remarqué."

La mort solitaire


Nasrudin se promène sur la route. Effrayé par un bruit, il se jette dans le fossé.
« Je suis mort de peur », pense-t-il au bout d'un moment.
Le froid, la faim commencent à le tenailler. Il rentre chez lui, annonce à sa femme la triste nouvelle et retourne dans son fossé.
Secouée de sanglots, l'épouse du Mulla va chercher du réconfort chez les voisins :
« Mon mari est mort ! Il gît dans un fossé...
— Comment le sais-tu ?
— Personne n'a découvert son corps, alors, le pauvre, il a dû venir me le dire lui-même. »


Le pari

A la maison de thé, un farceur défie Nasrudin :
« On dit que tu as plus d'un tour dans ton sac. Eh bien, moi, je te parie cent pièces d’or que tu n'arriveras pas à me berner ! »

Nasrudin accepte de parier avec lui.

« Attends-moi, je reviens », dit-il en se dirigeant vers la porte.

Trois heures plus tard, le farceur est toujours là à attendre Nasrudin et son "tour". Il finit par reconnaître qu'il s'est fait avoir.

Il se rend chez le Mulla avec un sac contenant cent pièces d'or, passe le bras par la fenêtre entrouverte, laisse choir le sac à l'intérieur.

Nasrudin est allongé sur son lit, cherchant quel mauvais tour il pourrait jouer au farceur. Il entend le tintement des pièces, trouve le sac, fait le compte.

« Ecoute, dit-il à sa femme, le destin m’envoie la somme que je devrai verser si je perds le pari. Il ne me reste plus qu’à élaborer un plan pour me payer la tête du farceur qui doit m’attendre impatiemment à la maison de thé. »

Description de l'objet perdu

Nasrudin a perdu un somptueux turban.
« Tu dois être bien ennuyé, Mulla ! compatit un voisin.

— Non, je suis sûr de le retrouver : j'ai offert une récompense d'une demi-pièce d'argent.
— Mais celui qui le trouvera ne va sûrement pas se défaire d'un turban qui vaut cent fois plus que cela !
— J'y ai songé, figure-toi. J'ai signalé qu'il s'agissait d'un vieux turban, sale, très différent du vrai. »

Ce qu'il en coûte d'apprendre

Il y a profit à apprendre quelque chose de nouveau », se dit Nasrudin.
Il va trouver un maître de musique :
« Je veux apprendre à jouer du luth. Combien cela me coûtera-t-il ?
— Pour le premier mois, trois pièces d'argent. Ensuite, une pièce d'argent par mois.
— Parfait ! Je commencerai le deuxième mois. »

Chez le barbier

Nasrudin entre chez le barbier. Celui-ci le rase d'une main maladroite avec un rasoir émoussé ; chaque fois qu'il le fait saigner, il met un coton sur la coupure pour arrêter le saignement. Au bout de quelques minutes, la moitié du visage de Nasrudin est couverte d'ouate.
Le barbier s'apprête à raser l'autre joue, quand son client se voit soudain dans la glace et se lève d'un bond :
« Merci, frère, ça suffit pour aujourd'hui ! J'ai décidé de faire pousser du coton d'un côté, et de l'orge de l'autre ! »

Les voleurs et l'âne

Djeha-Hodja Nasreddin venait d'acheter un âne quand, sur le chemin de retour, deux voleurs l'attendaient. L'un des deux détacha l'âne que Djeha-Hodja Nasreddin tenait en laisse et l'autre prit la place de l'âne. Quand il arriva à la maison, il constata la métamorphose.
- Qui es-tu ? Dit Djeha-Hodja Nasreddin
- J'ai fait beaucoup de bêtises dans mon enfance et ma mère, qui était une sorcière, m'a puni en souhaitant que je devienne un âne pour une période de vingt ans. Cette période vient juste de se terminer, laisse-moi rentrer chez moi, s'il te plait, dit le voleur.

Djeha-Hodja Nasreddin fut touché par cette histoire et relâcha le voleur en lui demandant de ne plus recommencer. Le lendemain, Djeha-Hodja Nasreddin repartit au marché en acheter un autre et, surprise, il retrouva l'âne qu'il avait acheté la veille. Alors, il s'approcha de lui et lui dit à l'oreille :

- Ah ! Toi, tu as encore fait des bêtises. Cette fois, je te jure que je ne t'achèterai pas.


Rien à voler

Un voleur s'est introduit chez Djeha-Hodja Nasreddin. Il fouilla partout sans rien trouver, jusqu'au moment où il ouvrit l'armoire de la chambre et y trouva Hodja.
- Que fais-tu là, lui demanda t-il, je te croyais au marché ! Tu vois, j'avais soif et je suis entré juste pour me désaltérer
- Je sais que tu es un voleur, lui dit Hodja. Dès que je t'ai entendu, je me suis caché, tellement j'avais honte.
- Honte de quoi ?
- Honte … qu'il n'y ait rien à voler chez moi

Nasreddin

« Il arrivait parfois à Nasrudin de prendre des passagers dans sa barque. Un jour, un pédagogue tatillon loua ses services pour passer un fleuve très large.
Dès que la barque fut à flot, l’érudit demanda si la traversée allait être difficile.

« Ne me demande pas rien à ce sujet, dit Nasrudin
- N’as-tu donc jamais étudié la grammaire ?
- Non, fit le Mulla.
- En ce cas, tu as perdu la moitié de ta vie.
Le Mulla ne dit rien.
Bientôt un orage terrible éclata. La coque de noix délabrée du Mulla commença à prendre
l’ eau de toutes parts.
Nasrudin se pencha vers son compagnon :
« As-tu jamais appris à nager ?
- Non, dit le pédant.
- En ce cas, maître d’école, TOUTE ta vie est perdue : nous coulons... »

2 commentaires:

  1. Truculentes, ces historiettes... J'ai adore les lire... Ca traverse les âges sans prendre une ride.

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  2. je suis ravie que cela vous est plus et j'ai pu mettre le conteur marocain pour avoir les notes et le rire et la complicité que cela crée de ce personnage à bientôt

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