samedi 24 juillet 2010

volo voli vola du samedi





Les morpions du square aux Esterelles
sous la vue des grands caïds de Grenoble
Avec mes pots de fleurs, ils se sont canardés

Comme une mère chatte la nuit à la pile électrique
Je cherchais mes petites fleurs
Avec la trace de la terre humide
Je t'en foutrai moi des caïds
Des identifications semblables

Le jardin aux essences
Le jasmin,
Le curry sauvage
Le girofle

Le girofle
L’entre deux mers
Là j'ai perdu mon couple de vieux amis
Le jour où j'ai dit que j'avais lancé aux poissons
La clé de ma ceinture de chasteté

Le vieux Sylvain bien excité de la braguette
Du derrière de la fermeture éclair
N’a pas supporté que son fantasme
De me prendre un jour dans son bureau

Je longe la Dordogne
La fin ne fut guère fine
Ils m'accusèrent de raciste
Nous portons bien notre chien chez le vétérinaire
En disant qu'il a mordu qu'il a la rage
Il bave ! LUI bavait. . .

L’eau de mélisse des carmes
Les cloches
La cascade

Le collectionneur qui se prend pour MERLIN, l'enchanteur
Qui me veut en Vivienne
M’a donné la lettre de MARGUERITE Yourcenar
Manuscrite signée
une petite fortune pour mon cœur

Le bourdon dans la lavande
Comme dans l'envahissante brassée de jaune
du jardin de Viviane
Le vol du Bourdon
offert à l'écoute hier de Pomme

La fausse herbe des dunes du Cap Ferret
Les éclats de rires de Cheryl
Quand nous nous racontions nos premiers émois
À l'ombre des blockhaus sous le regard complice
De l'océan de ses vagues et ses baïnes

Capucines
Geranimus
Latte de bois du pavillon des papillons

Ma joue est écarlate
Caresse du vent
Il me rappelle le temps
Du souffle de l'homme prés de ma joue
L'odeur salée et poivrée qui montait de ses aisselles
Poilus à cette époque
À PARIS, aujourd'hui tous les hommes
Sont épilés comme les japonaises

CHERYL A 15 CHATS
Les fiers matous
La Marguerite
L’ombre de l'acacia

Tapis de fleurs blanches
Saignent sous les orteils
Étamines violettes de l'artichaut

Des coucou(x) ou (s) ,
miettes de thon
Tomates vertes

L’arbre géant
se prélasse dans le vent
Avec ses trois cimes

Tilia cordota
tilia ceae
Ragoût de notes du piano
au fond du jardin

Citronnelle
Bergère
Leur ballade bandée
Pour mieux ressentir
les odeurs les toucher

C’est TANAKANIN qui m'a appris de telles visites
Des après midi entier dans un parc floral inconnu
Après un long massage shiatsu

Pour acteurs nous devons percevoir au plus subtile
De nos sens

Tokonama (maison japonaise)
L’eau de soleil
Rafraîchi mes hivers de l'Autre

- Dilate tes pores LA rouelle
La sauge arrive, le thym aussi !

Bain de contre basse
Man Ray me tatou
mes fossettes
sans fausses notes

Romarin
La menthe
En plusieurs versions olfactives

L’ogive des frondaisons
Symphonie des vents
ma chevelure en crinière
je m'envole dans mon âme et me pâme

Roses anciennes
Diable quelle parfum !
LA Memé Marie Louise n'est pas loin
quand invisible vibre ainsi je suis comblée !

LA GRAPPE DES ROSES POMPON
elle m'appelait sa POMPON

BON SAMEDI CHERS LECTEURS ET LECTRICES
MERCI DE VOS COMMENTAIRES DE CETTE SEMAINE
CELA M4A FAIT DU BIEN AU COEUR
ET SOUFFLER DANS MON INSPIRATION


ECRIT DE FRANKIE PAIN




4 commentaires:

  1. Oh moi aussi ça m'a fait du bien de lire !!

    Oh mais que c'est adorable ! J'adore ! "A Paris aujourd'hui tous les hommes sont épilés" lol !! c'est bien vrai c'est la grande mode en ville...

    "Le jour où j'ai dit que j'avais lancé aux poissons la clé de ma ceinture de chasteté" : hihi c'est très drôle :)

    Plein de légereté, d'odeurs, de fleurs, c'est dépaysant ...

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  2. les poissons vont mourir d'occlusion..
    et les odeurs poivrées sont en suspens dans l'air immobile ,
    un conseil: sauter à pieds joints sur le premier beau fou qui passe!

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  3. merci mes dames vous me ravissez d'humour et de gentillesse
    belle soirée et bon dimanche
    à bientôt

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  4. Une chronique du samedi pleine de folie et d'humour comme d'habitude, cela met de la joie dans le coeur.

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