jeudi 23 septembre 2010

LA pensée du jour, savoir dans le crâne,simplement, le cochon , l'atelier




CES ATELIERS Dépouillés où il n'y a guère :
la table qui tourne du modèle, les mottes de glaise, le sculpteur devant sa sellette, les bruits de respiration, les oiseaux, le perroquet mangeant ses graines de tournesol,
l'électricité des regards qui se croisent de temps en temps , l'affut de l'inspiration ,









/lesuns-moret2008










l'atelier de Viallat
je suis ravie de tomber en cherchant sur l'atelier de ce peintre que j'ai mis du temps à apprécier , j'avais simplement besoin d'apprendre à l'oeil à voir et ressentir mais à chaque rencontre d'un de ces tableaux à TAMPERE EN Finlande aux biennales d'art contemporain de Venise
DANS LE MASSIF CENTRAL AU MUSEE D'ART CONTEMPORAIN
au entrepot lainé à BORDEAUX

JE ME PAME




l'atelier de Baltus dans le Morvan




l'atelier terre neuve avec le beau frère , la visite aux artistes


Le temps avait flétri mon émerveillement. Il en est

toujours ainsi quand on plante ses découvertes dans son crâne et qu’on les laisse

là, comme trois fleurs dans une fiole. Elles fanent et se dessèchent, elles perdent

leur parfum de vérité. Le vrai savoir ne peut pousser qu’en pleine terre, enraciné

dans la chair même de notre vie, sinon il n’est rien qu’une croyance périssable.

(Henri Gougaud, Les sept plumes de l’aigle)



COMME LA GRANDE Sophie DE TOULOUSE ,
LA BRODEUSE DES MOTS
s'occupe de la rubrique maison

pour moi la maison à toujours était un fantasme

d'atelier en atelier

certains de mes amis les appellent :

"la roulotte des parents terribles",

d'autres

"le navire du tour du monde"

et ceux à la dent plus incisive :

"le hangar",

"la cochonne"

alors justement à ce propos ce n'est pas vrai les cochons sont des "proprets"

alors là, le jour où dans les années 70 JE FAISAIS UN RETOUR à LA FERME,

je m'étais mis à élever des cochons , pour comme mes habitudes familiales dans le

petit village de Charente Maritime, les grand-parents faisaient cela afin de subvenir à la nourriture de l'hiver.


Quand plus grande je pus observer

les va et vient de mes deux cochons

quelle fut ma surprise de voir comment mes cochons étaient bien organisés !

Le coin "miam miam"

diable diable il ne fallait pas qu'un petit poussin s'attarde dans le trou de la

pierre qui communiquait avec l'auge car à sa perte cela ne pouvait même pas lui

servir d'enseignement car le cochon sautait dessus, il n'en faisait qu'une bouchée.


Ceci en passant


bien sur oui la maison des cochons était d'une logistique impeccable :

le coin des latrines toutes les commissions,

le coin la paillasse.

Ils avaient l'art (non pour une fois je ne me fais pas une faute d'orthographe emportée toujours par mon imagination "feu folette")

de garder la paille douillette sèche, bien dorée comme sortant de la meule.

LA pensée du jour
Henri Gougaud nous l'offre chaque jour suffit de s'y inscrire à partir de son blog pour la recevoir

je sais que je jouis aujourd'hui de l'art de dire non qu'avant je fonçais tête

baissée dans une proposition comme la demande en mariage l'autre jour, évidemment celle que je vous ai compté était composé de "niama niama" (les petits riens comme disent les Sénégalais , souvent l'imagination est plus vrai que la vérité.

OU COMME DANS LE CAS DE CETTE HISTOIRE

je suis arrivée à un non car la proposition était fort bonne belle dans l'une et l'autre cas , la vraie et l'imaginer, mais naviguant dans les eaux de l'amorce ce point de réel qui fait écrire.

ET QU'EST-CE QUE JE SUIS HEUREUSE D'AVOIR TOUJOURS FAIT UNE QUARANTAINE entre chaque obstacle .

Aujourd'hui si j'utilise encore ce jeu de la quarantaine c'est pour affirmer ou infirmer ce que mon inspiration m'a éclairé et dans la décision l'affirmer sans regret, remord

le temps à la vie de faire son travail par le jeu des coïncidences et de la synchronicité.

Le temps avait flétri mon émerveillement. Il en est

toujours ainsi quand on plante ses découvertes dans son crâne et qu’on les laisse

là, comme trois fleurs dans une fiole. Elles fanent et se dessèchent, elles perdent

leur parfum de vérité. Le vrai savoir ne peut pousser qu’en pleine terre, enraciné

dans la chair même de notre vie, sinon il n’est rien qu’une croyance périssable.

(Henri Gougaud, Les sept plumes de l’aigle)




Le temps n'a pas terni mon émerveillement, quand je dis :

oui ou non

(ce sont les mots les plus importants de la vie )

grâce à ce savoir de mon jeu de la quarantaine ,

la jubilation du savoir en plus , et rare est la vie qui me démontre le contraire !


et mon désir d'apprendre est jamais émoussé


voici un texte qui pour certains paraîtrons tirer par les cheveux
désolés

bonne lecture et belle manif la force des foules !



5 commentaires:

  1. les ateliers , c'est comme la maison des cochons , mais encore plus de bazar , le mien , aux différents endroits où j'ai habité était souvent une ancienne cuisine , non loin de la vraie , ce qui permet des allers-retour pendant le travail du pinceau , d'aller renifler si ça ne brûle pas dans le four ou sous le couvercle ( ce qui arrive quand même souvent) . Dans les ateliers , c'est plein ce couches superposées , des strates , des tas .. et entre tout ça , les chats se planquent dessus-dessous , tandis que la musique , branchée quelque part , distille l'inspiration galopante ..

    RépondreSupprimer
  2. merci c'est génial
    nous savons de quoi nous parlons
    si tu passes sur paris vient te faire offrir un pot au feu ou un thé dinatoire suivant la saison
    merci de ton atelier cela me ravit

    RépondreSupprimer
  3. Jolie description de la vie d'artiste qui m'inspire beaucoup d'envie et d'admiration.

    RépondreSupprimer
  4. Mais tout fleurit partout Les mots poussent comme des fleurs, les ateliers fleurent la palette de l'artiste et la pensée est comme un miroir qui réfléchit.
    Merci beaucoup.
    Bonne journée.

    RépondreSupprimer
  5. effectivement ça inspire l'envie..

    J'aime tout particulèrement le premier atelier, avec toute cette chaleur, ce bois, cette luminosité, ces baies vitrées... Sublime

    RépondreSupprimer