lundi 18 juillet 2011

Plus de bébé dans le dos de Fatou suite du feuilleton "De la côte del IVOIRE"



situation critique tournage les deux réalisateurs







vol d'identité

le tout début de l'histoire des protagonistes




un ange dans d'autres bras









basquiat


Le front des pentes des collines de Toscane des gargouilles en coquelicots. Aux orifices : des chardons violets et des bleuets .

La saison du flamboyant fleuri. Le vermillon fait la roue du paon, tous les œils de ses plumes du carmin rouge castagnettes.

Il flirte avec les bougainvilliers rouges et fushias des haies de l’allée centrale à la villa.
Leur chant d’amour de la chine ancestrale.
Sous l’œil commères de Windson les canas orange ,orangé foncé
Le jaune inonde la terrasse – couleur de L‘Empereur de Chine

Les pains de sucre du baobab : vert et blanc.: Imposante solennité.

Fatou arrive dissout ma rêverie, j’écarquille les yeux, ton bébé n’est plus dans ton dos,

FATOU
Normal, je l’ai vendu à ma cousine, elle ne pouvait pas en avoir ; son mari allait la quitter, il était aussi de son sang le bébé cousine cousine , on avait tout fait on a envoyé le mari à la réserve aux oiseaux à M’ Bourg, pendant toute sa grossesse, elle refusait d’aller dans la case à son époux : pas perdre le bébé, et du coussin, au paquet dans le dos, il n’a vue qu’un feu de brousse. L’homme chez nous est tellement distrait, il ne regarde que son assiette pour observer ce qu’il mange , le reste du temps il vit comme une taupe alors cela à quelques avantages.

PILAR
-Tu n’es pas triste ?

FATOU

-Mon mari à dix femmes, y a tellement d’enfants c’est une fourmilière, un de plus un de moins, il ne les compte pas, juste la satisfaction d’un beau troupeau alors Madame Pilar, et je n’ai plus de lait , regarde
(elle sort ses seins montre)
mes deux fleuves sont à sec et à mon age, il n’y aura plus de saison des pluies

PILAR

-Tiens assieds-toi, que veux tu manger ?


FATOU

-Madame Pilar, ta tarte à l’abricots de France, avec la crème anglaise, orange comme nos oranges du moins l’intérieur. Quel autre Goût ! Je me crois au messe des officiers , un jour où c’est fête Nat et que nos ministères palabrent, …..souvent Monsieur Sébastian. m’y a invitée, il n’avait pas de femme et pour la diplomatie, il m’a expliqué c’est important alors je prenais congé de mon quartier et avec les cousines, Monsieur Sébastian me donnait de l’argent pour ma tenue et son factotum Thierno me donnait plusieurs leçons pour être dans les couleurs juste du ton de l’événement, …Ah ! Madame Pilar j’étais une autre , c’était mon club Med à moi , et après qu’est-ce qu’on riait avec toutes les femmes de mon mari,après. Cette histoire nous durait des jours………..

PILAR

-Allez repose toi, j’achète tout ce que tu as dans ta bassine.
Tu as envie de quelque chose ?

FATOU

-Prendre une douche ! et que tu me passes de l’huile partout comme si j’étais dans un salon de massage, avec la musique que tu mets quand tu te prépares à écrire. ;

Tu as tout compris Pilar, mon cœur est gros d’avoir vendu mon bébé.

Pilar installe Fatou dans le hamac, la couvre d’une fine couverture de coton et la berce en lui demander de chanter son chagrin et toutes les deux chantent.

Sébastian passe regarde les deux femmes
IL embrasse sur le front Fatou, sur les lèvres Pilar, si vous avez besoin de moi je vais dans notre bureau.

Il reviendra avec deux verres de menthe à l ‘eau ils émettent une musique cristalline de glaçons qui bringuebalent avec la paille en bambou.


« Peau blanche laiteuse, peau ébène ».murmure Sébastian

Il repense au rêve de son amie Pilar qui un jour ne pouvait ouvrir les yeux, se lever car on lui avait volé les couleurs, …. , du monde, ……… , de la vie.

Il eut aimé un talent de portraitiste pour croquer cet instant mystérieux , propre à être créer que chez les femmes , femmes si fortes qu’il en avait la chair de poule et il était un coq .



PRePARATION DE l'ATELIER D'ECRITURE DE L'Hajat. POUR VENDREDI SOIR
il y a de la place

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