samedi 3 décembre 2011

lait de mots de l'avant et pattes d'amandes amères Frankie "la pintade Bas Rouge"



Pourquoi pas bleu ?
parce que c'est Noël

Pour le Figaro, Madame , une photo double page

j'ai du joué la Madone dans la crèche
avec Joseph le petit jésus
l’âne, le bœuf les chameaux du désert ,les rois mages



Jésus pesait lourd, à force malgré la joie "Je vous salue Marie"

je vivais mon bonheur d'interpréter un telle rôle
pleine de grâce , le seigneur est avec vous
vous êtes bénie
....
je demande à Joseph de me raconter une histoire
pour oublier les "enquilose" dans les épaules

il me raconte une histoire de toto longue vulgaire

ah ! les acteurs ne jouent pas la même partition,et ne sont pas tous "acteur studio" quel dommage !



je m'attendais à une déclaration d'amour comme le cantique des cantiques !
depuis en silence je supporte les fatigues de situations, pour ne pas tomber dans le pire mineur d'un acteur dégagé de tout

je fais
"l'HERMITE EN MON COEUR DE MADONE"
http://siprochedelhorizon.blogspot.com/

« Cantique des cantiques, de Salomon.

Qu'il me baise des baisers de sa bouche!
Ton amour vaut mieux que le vin,
Tes parfums ont une odeur suave;
Ton nom est un parfum qui inonde tout mon corps

dans ses appartements.les plus obscurs
..
Nous sommes deux brebis égarées.



tu es le baptistaire de mes baptémes.
Comme les tentes de des croisées de Jérusalem ,
je monte mon pavillon
Tu es le soleil qui m'a brûlée.
Tu es la gardienne de ma vigne
Ma grappe chaque petit matin fait le vin de messe
L’échappé de ma nuit


Paître comme les brebis ton gazon fleuri et odorant,
Ah ! ma jument je t’attelle à mes chairs vierge de Pharaon
Tes joues d’en bas sont les collines de Bourgueil ensoleillés
La Loire tes colliers,
Ton cou est beau au milieu des rangées de choux pommés
Du jardin aux essences de Françoise le boucher

Vous avez vu il me cite
Et tes points G, tes trois A
Mon dard exhale ton parfum de Foufoune.
Je serai pour toi un bouquet de myrrhe,
Qui repose entre mes seins comme une anguille sortie de nid
Au mascaret de mes marées je glisse.
Ect ect



Grappe de troëne, vignes d'En-Guédi.
Tes yeux sont des colombes.
Notre lit, est verdure sous la nappe.
Olives gonflées je suis un cèdre,
Non un cyprès.
Cyprès de moi seigneur si prés de moi seigneur pardonnez moi
Tu es un narcisse de Saron,
Ton pubis un lis sauvage des vallées.
Je veux être l’ombre de ton clavier Helen son ombre,
Ta langue un fruit est doux à mon palais.


Mes fidèles
Soutenez-moi avec des gâteaux de raisins,
Je suis malade d'amour. A la confesse payer moi en kinkina, kinoa, kintonine
Vous mes fidèles mes gazelles, mes biches des champs,
Réveillez vous préparez vous demain ce sera vous
La voix de Dieu me le dit



Partout sur les flancs de nos montagnes du Morvan
Mes biches, vous serez les jeunes, les vielles mon appétit est colossal
Les treillis : nos abris
L’hiver est passé, le printemps galope
Au mont Gerbier-de-Jonc.


Vos voix de tourterelle se feront entendre dans nos campagnes.
Le figuier embaume ses fruits,
Ma colombe tu t’envoles des fentes de mon rocher,
Des parois escarpées tu les sédimentes de ta spirine fontaine
T’éclabousse ma figure,
Prise par les renards, je me fais le jaloux,
Tes dents sont un troupeau de brebis tondues,
Qui remontent de l'abreuvoir;
Tes lèvres sont comme un fil cramoisi,
Ta joue est moitié de grenade,
Derrière ton voile le confessionnal.
Ton cou est la tour de David,

frankie a un peu dévoyée le cantique pardon Salomon



Bâtie pour être l’arsenal de tes seins grossissant sous ma caresse
Mille boucliers y sont suspendus tous le village salivent
Tu seras élue tu remplaceras ce maire fiente gaspilleur de nos Dukas d’or,…… »


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