jeudi 13 décembre 2012

3eme épisode et fin de Babouska Moon souk Sun , le rouge gorge et le pére Noël







La nacelle était full monty, pas piton, bien chargée.
Rouge gorge avait pris enfin sa place de repos sur l’épaule de Babouska Moon Souk Sun. Les mamies regardaient la féerie du paysage poudré , chevelu du givre.  Un grand silence  succédait  à la complainte de l’abri  bus de la sphère des 44 hectares du père Noël.
Le père Noël au poste de l’accueil affichait son sourire à éclairer la cime des pins , dans son vaste peignoir écossais, les mains dans les poches entourées du troupeau de ses rennes , des lupins ,djinns, fées et korrigans. Nous nous serions  crus au stade de France - dimension gardée les petits êtres de la nature sont si petits - avant un match de mondial.
Après un accolade qui dura quelques minutes et plus,  Babouska Moon Souk Sun s’adressa aux lupins :
« Voulez vous montrer  aux dames  , les réserves pour le  grand repas de ce soir . Se détendre se retrouver , mélanger nos  rires et la bombance de la simplicité pour faire du travail le lendemain dans des éclats de joie. »
  Tout le petit monde de la nature était aux milles soins , prévenance et petites mains  pour la cuisine avec les dames .
 Babouska Moon Souk Sun et le père Noël  se retirèrent dans  son atelier afin de décider de l’organisation jusqu’au départ du traineau pour les chaussons des petits.  L’attention de Babouska Moon Souk Sun n’avait  échappée à l’état «du panique » *dans lequel les lutins furent touchés : les uns s’étaient enroulés de bandeaux de scotch à s’en rendre prisonnier, d’autres étaient tombés dans les pots de colle : du coup toutes les brindilles  , feuilles  s’étaient collées à eux . Ils y avaient ceux qui avez entendu de travers les ordres du Père Noël s’étaient taillés les cheveux et la barbe en arbre de Noël  et d’autres enroulés de bande velpo et de bandes plâtrées - avec l’humidité de l’air de la poudre de plâtre avait durci les enkystés ils devenaient des boules de Noël. Les djinns dont les bains de stupeur excitaient leur face nord de leur ombre noire noire, attisaient l’angoisse en sortant des gargouillis de leurs corps sans entrée ni sortie, à terroriser à te transformer  en  pic vert et creuser ta place dans un tronc d’arbre.
Le «  sirocco burning » du père Noël  devant les lettres de demandes incomblables , l’état du petit cochon tirelire  du monde de l’imaginaire, replat , plat, plat, plat : le plat pays des bourses vides .

Et ces jeux électroniques, de l’énoncé si complexe qu’il eut fallu la métamorphose du père Noël  en James Bond pour pouvoir détourner les obstacles.  Déphasage,  ne plus  se  sentir à sa place.  Plus à sa place…  et tout était     à Volo, Voli, Vola.

 Où étaient les nounours, les poupées, les polichinelles, livres d’histoires, le chausson qui se satisfaisait , de quelques pralines, d’une mandarine pour être heureux , attendre le Noël cependant  avec autant d’impatience car la maison respirait un autre air.  La confection de la crèche,  les petits plats que l’on mettaient dans les grands ,  le marron au milieu du plat avec le supprimé d’oie farcie. Le houx sur la table,  les boules rouges, les perles du gui.
Vous savez :
il avait  pensé , même se faire seconder d’un patron d’une grande enseigne, mais impossible de mettre la main sur eux  car tous ,d’un pays à un autre avaient déménagé pour  éviter  de payer au fixe les pourcentages sur leur gros bénéfice.
Babouska Moon souk Sun rassura  le père noël  beaucoup de gens ont commencé à comprendre, des  vagues de pensées nouvelles germent et rebondissent dans l’esprit de belles personnes, qui ne ressemblent en rien aux fantoches des politiques  qui exposent vulgairement leur querelle de course à l’échalote du pouvoir juste du pouvoir, on peut se sentir aussi dans le panique des petits lutins face à çà ;          .
Une poupée, un jouet par enfant . Tous les psycho pédiatres sont ravis.
Les dames avaient fait des poulets rôtis pommes de terre dans la cendre, des guirlandes pâtisseries .
Et les langues se délirèrent dans des anecdotes très rigolotes. Les dames furent vite accepter . Chacune   se trouva à partager un atelier. Babouska Moon Souk Sun et le Père Noël allaient d’un atelier à l’autre donner un coup de main, un conseil un redressement d’une compréhension farfelue .
Et les paquets s’entassèrent dans les préaux.
Les paysans des 44 hectares des terres du père Noël  commencèrent à faire la mise en traineaux. L’histoire nous dira  qu’ils arriveront à bon port, dans toutes les petites chaussures de ceux qui veulent bien croire à cette Magie.
Les poupées et pantins qui avaient souhaité   rester sur les terres des 44 hectares comme la retraite des vieux chevaux gardèrent la place en compagnie de leur nouveau copains les lutins.
Babouska Moon Souk Sun et les grandes dames  prirent le chemin de braconnières pour rentrer . Elles fêtèrent souvent Noël avec leurs rencontres qui ne cessèrent de leur pleuvoir dans les nombreux carrefours  des pistes forestières. Elles allaient en avoir des histoires à raconter à leur amies de la rue de Crimée . Et l’an prochain elles n’attendront pas le panique du père pour aller lui porter mains fortes pour le noël 2013.





Auteure Frankie Pain de La Mangou

Sauf en décembre elle s’appelle Babouska Moon Souk Sun

Prochainement le retour de Babouska et des dames, si vous vous sentez d’en écrire un passage sachez que c’est bien bienvenue 

Envoyez le

lamangou@yahoo.fr et je les éditerai

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7 commentaires:

  1. Pas le temps d'imaginer une suite à ton conte échevelé et merveilleux... mais quel plaisir à le lire, avec un petit café à siroter, bien au chaud. Merci et bonne journée à toi!

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    1. merci ma chère giné de ton coucou et de savoir que tu t'es régalé me comble de joie , on aime que cela soit çà mais l'art de l'écriture reserve de plat comme les plongeon

      pour jean pierre citation sur le deuxiéme épisode


      merci mon très cher Jean pierre
      bien sur , que vous pouvez , nous savons combien l'un l'autre nous aimons nos rebonds ,je suis ravi que mon pinnochio vous ai plus et le poupon du psycahnaliste
      je vous embraqase reviendrez vous lire très bient^to

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  2. Merci merci pour ce conte merveilleux, je déguste et sirote comme un chocolat noir...j'ai hate de connaitre la suite car c'est certain ça ne peut pas s'arreter...le traineau est parti et ça glisse
    bonne soirée

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  3. Wow, très chère Frankie, j'ai un peu honte de ma plume maintenant. Ce qu'elle peut être dérisoirement pauvre et sans imagination à côté de la vôtre, c'en est tout simplement consternant.

    Comme Josette, je ne peux dire autre chose que merci pour ce conte.

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    1. mon cher roger , vous vous m'apportez par vos prises de vue incroyable, de la nourriture pour mes poissons de l'imaginaire...
      un monde qui se compléte

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  4. olee vous a envoyé un lien vers un blog :

    Comme ces "starik babas" m'enchantent, elle sont si proches de celles de mon enfance de petite fille de moujik... que Noël reste pour nous tous l'espérance, car à lire Frankie tout est possible à celui qui sait mettre de la magie dans son coeur. Merci ma belle.

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