mercredi 2 novembre 2016

Odette et Monsieur Souche : Souche arpente sa coure

reprise des chroniques d'Odette et Monsieur Souche



Souche arpente sa cour

Souche tourne dans l’école désaffecté, Hasley va d’Odette à lui, avec
 sa couleur d’œil qui se relève l’on dirait une interrogation. Il ne 
visite pas comme à son habitude ses salles de classe envahies dans des
 casiers  absolument bien classés une vraie cartographie de l’œuvre en cours. Ses yeux baissés ressemblent à des rideaux de théatre qui tremblent juste quand la vieille machinerie s’active. À l’affiche  un silence  de paysage d’Arctique. Il a repris ses cases de vieux solitaire. Son lit.
Odette pour avoir si longtemps servi les auteurs  elle sait comme  par « La société de chasse » de Thomas Bernhard le rôle de l’écrivain dit … « et je vais à la fenêtre, je l’ouvre, je touche frénétiquement mon petit gilet qui vient de Varsovie offert par Lermontov,  je referme la fenêtre et l’aphorisme ne vient toujours pas…. » (Odette se remémore ses pas partagés auprès de Fabrice  Lucchini sur la scène).Il est dans les exhalaisons des mots qui comme les petites îles  au large de la Finlande se dessinent par la brume mais ils n’accostent pas sur ses pages de noir et de blanc. Alors Odette  se demande ce qu’elle pourrait mettre dans son fricot pour déganter cette étanchéité aussi efficace qu’un sous marin. La voilà sage femme dans la maïeutique de libérer un siège, , elle ne veut de césarienne Souche ne supporterait pas . La douleur de son Souche la rend inventive. A une de ses consultations à Maillé chez la vieille Irène qui vit dans la cabane de pèche dans le verger du cher Herbert Cœur de Lion. Elle vit de ses remèdes miracles la Irène. Elle les crée des herbes du marais dont sa connaissance est académicienne. Odette sait qu’elle va lui mijoter l’herbe à libérer Souche.

(à suivre)
 Frankie Map'sMonde
droits réservés 



Une lectrice d' « Odette et Monsieur Souche » découverte dans le train cela fait drôle quand on connait les lignes....

Au début de mon arrivée à Paris pour ma carrière artistique professionnelle, j'écrivais des romans de gare
 Et, un jour je voyageais en première classe pour rejoindre un tournage dans le sud
Un homme très chic costume trois piéces  lisait,  il avait mis son livre dans un Nouvel Observateur, , un moment il était tellement parti dans l'ailleurs où mènent parfois les mots,  le livre a glissé ,j'ai vu.
Oh! Surprise, c'était un de mes  romans de gare.   Un orgasme par chapitre, 12 chapitres.
.....
Quelqu’un qui m'interviewait me demanda si je m'inspirais de mes propres histoires ?
- surtout pas, je garde ma mère mimésis ,la mére des muses pour si un jour j'écris de vrais romans...

- alors comment vous faites ?
Un lieu, des meubles,  et après l’improvisation. Je réglais la réalité de "la chose " avec  la géographie dans l'espace avec un double décimètre…
comme de l'architecture d'intérieur.

Le journaliste resta bouche close pendant quelques instants. J’avais répondu mes trois minutes d'interview. Pourquoi faire plus long : cela évite les coupures « maltapropotes ».

See you soon
Frankie Map’s Monde




7 commentaires:

  1. un retour à la sagesse de des plantes, Odette se fera chaman elle envoûte déjà !

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  2. Odette reviens en force.
    C'est toujours agréable pour faiseur de lignes de savoir qu'elles voyagent.
    Bisous ma Frankie
    Belle soirée

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  3. Un roman de gare, plus il déraille meilleur il est !

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  4. Ah ! bel echo avec Mireille
    elle parle du faiseur de lignes et ont peu entendre aussi les voie de chemin de fer
    et ton mot une fois de plus tu me donnes l'hilarité et c'est fort à propos je vous embrasse MIMI du sud et Manouche

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  5. Le Souche, il va se faire dessoucher de la belle manière grâce à la potion magique de la gente Odette!!!
    J'ai bien aimé l'histoire du roman de gare, lu par le monsieur bon chic bon genre au coeur de Midinette!
    Bon weekend Frankie!

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  6. Je trouve formidable cette expérience que tu as eue décrire des romans de gare. Sais tu que j'en aurais été incapable je n'ai aucune imagination pour construire ce gente d'"oeuvre". J'ai un sourire jusqu'aux oreilles.

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