dimanche 22 janvier 2017

24 heures chronos

petits exercices hier dans l'atelier d'écriture de la petite rockette 
une mise en bouche de la plume
proposition : je lisais  des couleurs l'automne nous traduisions en couleurs d'hiver.

profitez de ce bain d'hiver pour inscrire ces sensations nouvelles qui nous enveloppe autant par le regard , les sensations physiques les emitouflages..;et le monde....




Ecrirez au fur et à mesure que l’on lit le livre « de ballade d’hiver couleur d’automne »
de Henry David Thoreau

de Frankie map's Monde 
ma phtos de 24 heures chronos

                                    L’hiver  
Mais voyez les bois aux voiles de femmes afghanes, des blancs, aux grèges, aux bleutés : ces couleurs 
déclinantes des linceuls du monde qui attendent le défunt ou ils enveloppent les vivants qui par leur mépris nous racontent simplement qu’ils ont choisi de disparaître de nos vies.


 Dans les bras de ce coup d’hiver monumental à la première congère je me signe de la croix, et envoie leurs rabes de mesquinerie, d’arrogance mesquine, de poignard dans le dos,….

Blanche immaculée, blanche immaculée, salir sera jamais plus aujourd’hui et demain.


Ces teintes toujours translucides, apportent au paysage une profondeur des contes merveilleux de la toundra du fleuve Amour.

La campagne, un insondable aux gouttes de cristal, miroir aux alouettes  de l’éther alentour.

Blanche ermite, blanche escale,
 notre estomac nous serine son désir de soupes, même une soupe aux cailloux, 
et le premier abri où la cheminée s’orne de sa queue de panache, 
nous toquons,
 on écoute la voix qui nous répond derrière la porte :
« plus il y a de fous plus l’on rit plus on se réchauffe :
 l’abri est à son comble comme l’histoire russe «  La moufle » .
 L’ours polaire , le foc de la banquise, le renard, une souris , un écureuil, un homme qui leur parle le langage des oiseaux et Nous. 

Nous réhabituons l’enfance, l’avons-nous quittée un jour ? L’abrupte du monde adulte plus rude que cet hiver… nous a souvent soufflé un rapatriement sanitaire dans les strates là de notre vie, dés  que la tâche à accomplir is closed.

Et Henry David Thoreau qui boit la soupe : nous accueille avec cette phrase

« Toute la ronde éthérée
Mondes infinis se révélant au regard
Brille d’un intense éclat et la voûte céleste
Constellée de mille lumières scintilles d’un pôle à l’autre.

Dans un coin de l’abri de fortune le bœuf de labour se retourne sur son autre flanc
Il est encore couvert de neige, à son paysan »

Frankie  il exige  en lâchant sa bouse, le fruit de tout son labeur.
Il a été choisi pour une mission humanitaire au marigot de Dakar Bango. Le nouveau Paris Dakar sur le tracé de l’ancien prépare les nouvelles pistes pour gagner des mécènes, afin que la course soit plus suivie par les médias.

Ces quelques images écrites pour vous ,
vous serez aider par tous les clichées de nos grands et grandes spécialistes de l'image....


et pour regardez les autres images cliquez sur le lien 





 



merci au emprunt des blogs et très bonne semaine

5 commentaires:

  1. L'hiver est là, avec son blanc, sa froidure, le rose timide des aubes, le soleil argenté.
    Me reviennent des poèmes d'Émile Verhaeren, qui ont bercé mon jeune temps et qui me bercent encore.
    La poésie nous ramène à nous-même, à cette essence qui nous fait frères de ce qui est.
    La fréquenter nous ramène chez nous, dans cette humanité première.
    Quand le trésor était ouvert...

    Belle journée à vous...



    Le sol trempé se gerce aux froidures premières,
    
La neige blanche essaime au loin ses duvets blancs,

    Et met, au bord des toits et des chaumes branlants,

    Des coussinets de laine irisés de lumières.

    Passent dans les champs nus les plaintes coutumières,

    A travers le désert des silences dolents,

    Où de grands corbeaux lourds abattent leurs vols lents

    Et s’en viennent de faim rôder près des chaumières.

    Mais depuis que le ciel de gris s’était couvert,

    Dans la ferme riait une gaieté d’hiver,

    On s’assemblait en rond autour du foyer rouge,

    Et l’amour s’éveillait, le soir, de gars à gouge,

    Au bouillonnement gras et siffleur, du brassin
    
Qui grouillait, comme un ventre, en son chaudron d’airain.

    Émile Verhaeren

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  2. j'en suis resté au fleuve d'amour... par ce froid, tout gèle :))))

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  3. Si l'Amour pouvait se réchauffer et nous transporter tous dans un grand courant d'humanité...
    Bon dimanche!

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  4. Il en a coulé de l'eau dans le fleuve depuis qu'on l'a appelé Amour....

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  5. le fleuve Amour...on en rêve depuis l'enfance , depuis qu'on a entendu ce nom pour la première fois ...et on ne guérit jamais de son enfance
    gros bisous Frankie seulement moins 1 ce matin

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